des dérivés phénoliques comme les esters de l’acide caféique et quinique et des flavonoïdes ;
Origine et description
L’Échinacée pourpre (Echinacea Purpurea) appartient à la famille des Astéracées. Cette plante robuste ne craint ni la sécheresse ni le gel ; elle pousse naturellement dans les plaines semi-montagneuses d’Amérique du Nord. Elle est introduite en Europe depuis plus d’un siècle.
L’Échinacée pourpre mesure 60 à 80 cm de hauteur et peut même aller jusqu’à 1 mètre. Les feuilles sont entières et lancéolées, grossièrement ou nettement dentées. Les capitules terminaux de grande taille sont constitués de fleurs tubuleuses jaunes ou pourpres réunis en boule, et de fleurs ligulées tombantes, généralement roses, la faisant ressembler à une marguerite.
Principaux composants et propriétés
L’Échinacée pourpre, notamment sa racine, contient :
Toujours utilisée en Europe pour de multiples affections, elle est aussi cultivée comme plante ornementale. La tige, la fleur et le rhizome sont les parties utilisées de la plante.
L’Échinacée pourpre est traditionnellement utilisée pour lutter contre la survenue d’affections virales et bactériennes. En augmentant la capacité de l’organisme à éliminer les virus et les bactéries et à protéger les cellules saines, l’Échinacée pourpre est particulièrement intéressante pour prévenir les affections hivernales.
Anecdote…
Les amérindiens furent les premiers à employer l’échinacée pourpre dans les affections variées : blessures, maladies vénériennes, fièvres, morsures de serpent.