la lysyl-oxydase : elle est nécessaire à la maturation des fibres de collagène d’élastine. Cette enzyme oxyde les résidus lysine qui relient les fibres entre elles. Le cuivre joue donc un rôle majeur dans la croissance et la réparation tissulaire des vaisseaux, du cartilage osseux, de la peau et des poumons.
Origine et description
L’utilisation du cuivre est loin d’être récente ; les Chaldéens l’utilisaient pour soigner certains troubles tels les douleurs et problèmes cutanés. La découverte de son caractère essentiel remonte à 1928 chez l’animal et à 1931 chez l’homme (découverte d’une anémie induite chez l’enfant en état de dénutrition). Enfin, son importance sur le tissu conjonctif fut mise en évidence en 1961.
Le corps humain contient de 75 à 100 milligrammes de cuivre et les apports journaliers recommandés pour maintenir ce taux se situent autour de 2 milligrammes, suivant l’âge et le sexe du sujet, mais aussi son état de santé, son poids, etc. Si le cuivre contribue à jouer un rôle bénéfique sur les organismes dits supérieurs (tels que l’être humain), il est en revanche toxique sur les formes dites inférieures (les virus et les bactéries), et possède donc un effet bactéricide et virucide.
Rôle physiologique
Le rôle du cuivre est dû d’une part à la formation de chélates (le cuivre se lie solidement à des substances biologiques actives), d’autre part, à ses propriétés oxydoréductrices. Il active un grand nombre de systèmes enzymatiques. La répartition et l’homéostasie du cuivre est fortement influencée par la réaction inflammatoire, qui lui fait alors perdre une partie de son rôle physiologique. En bloquant le cuivre, les protéines de l’inflammation altèrent sa capacité à activer les enzymes. Dans ces conditions, un apport de cuivre permet de relancer son activité. Chez la femme l’absorption et l’utilisation du cuivre sont étroitement liées à son taux d’œstrogènes. Lorsqu’il diminue (à la ménopause) l’organisme absorbe et utilise moins bien le cuivre.
Le cuivre est essentiel à l’activité de multiples enzymes, dont notamment :
Selon l’EFSA, le cuivre contribue :
- au maintien de tissus conjonctifs normaux
- à un métabolisme énergétique normal
- au fonctionnement normal du système nerveux
- à la pigmentation normale des cheveux et de la peau
- au transport du fer dans l’organisme
- au fonctionnement normal du système immunitaire
- à protéger les cellules contre le stress oxydatif